On dirait...
On dirait un homme mais est-ce bien un homme?
Son corps est ici,
étendu sur le
sable,
tout baigné
de soleil.
Son corps est aussi là,
flottant dans l'espace,
baigné du même
soleil.
On dirait...
On dirait que sa peau se sublime en bulles iridescentes,
Que sa poitrine s'ouvre,
pour laisser voir dedans
un univers d'étoiles.
On dirait...
On dirait que son cœur se contracte,
Se contracte tant et tant que jaillissent des flammes.
Cela brûle comme un soleil.
C'est un soleil,
rayonnant d'amour en
flots inextinguibles,
source de vie sur Terre.
On dirait...
On dirait un homme mais ce n'est pas un homme.
Dieu des étoiles,
Sculpteur de lumière,
Créateur de l'espace et du temps,
La Terre est son enfant,
Dont le cri lui parvient et transperce son cœur.
Souviens-toi,
dieu des étoiles habillé en homme,
car cet habit se prête
à l'oubli,
Souviens-toi de ta lumière,
qui éclaire
le caché,
illumine la conscience
en déchaînements colorés.
Souviens-toi de la grandeur de l'homme,
prête à
se réveiller à ta flamme,
pour embraser l'univers
d'une sagesse nouvelle.
Depuis
des éons nous attendons.
Tu es, ô dieu des étoiles, mon parent et mon enfant.
Je suis, déesse de la Terre, ton parent et ton enfant.